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Rencontres turques.
5 semaines de rencontres !. Les tiques de "Gökova", le radar et les lycéennes de Beysehir, 
les occupants du J9 d'Akôrenkisla, la noce de Basdère, le pépé Ismaïl de Safranbolu, 
sans compter les innombrables rencontres avec la "Polis" et la "Jandarma" ou avec les jeunes amateurs de musique bruyante, la classe d'écoliers d'Iznick et son professeur "Ali"...
en voici le feuilleton au rythme des pages mensuelles.. 
avec un grand album de photos en compositions multimages. 
vous êtes ici au début du récit, pour aller au dernier épisode publié cliquez ici  >>>
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si vous y étiez
Italie

Vous payez pour le véhicule et au tarif pont, c’est à dire mini, pour les passagers. 
Vous avez accès aux services restaurants du bord 
et sur les nouveaux ferries 
des équipements spéciaux 
pour la nouvelle clientèle 
que nous sommes : branchement électrique, douches, tovalets…

Un pont vous est donc réservé, mais cela ne veut pas dire qu’une place 
vous est réservée !

pour en savoir plus
ouvrez le dossier
"Turquie pratique"

  les photos de l'album  

Open deck ...
On vient de quitter Maura et la Computer party de Brescia, si cela vous dit ouvrez le dossier " au jour le jour" 

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Le gymkhana des poids lourds recommence, on croyait avoir tout vu dans la vallée du Rhône, tout vu, eh bien non ! Il faut s’infiltrer entre Cremona et Bologna pour être baptisé …
Alors une halte nocturne sur le grand parking près de l’autodrome d’Imola est presque un pèlerinage, et en plus c’est un BTS !
Bon alors c’est quoi le problème du jour ?….la clef de soute qui casse dans la serrure !
réserve de fil de fer, tiens il y a bien longtemps qu’elle n’avait servi celle là,…sandow… clé de secours ….pour la réparation on verra plus tard ! On ne va quand même pas se priver de la vue sur la rivière dans laquelle se mirent les derniers rayons du soir !
A quelques pas 2 ccars italiens en équerre de bivouac autour de la table pique-nique en béton.
Moyenne d’âge 20 ans…on rajeunit dans le petit monde des ccars !…les canettes de bières
s’accumulent à faire pâlir nos amis belges…et sur le coup de minuit ils lèveront la séance.
Ferry à 14h aujourd’hui, Ancône est a 180km…quoi, que lis- je sur le billet ? il faut être au port 3 heures avant l’embarquement…on était habitué à 2 heures…..allez branle bas, on déguerpit ! Turbo le Fleurette, turbo !
Enfin on comprend la signification des panneaux conseils de conduite «  in caso de nebbia »,
en cas de brouillard …le gymkhana des PL, on s’y était accoutumé, on rajoute le brouillard…
on pousse la vitesse …Alain va moins vite, c’est de la folie !
Rimini est sauté, à saute poids lourds, la mer se devine derrière les blocs d’immeubles coincés entre l’Adriatique et la voie ferrée…L’autostrada devient belle, elle quitte la morne plaine 
d’Emilie Romagne pour se couler entre les collines des Marches. La nature est parée de 
toute la collection haute couture des verts de printemps. Les fruitiers finissent leurs floraisons,
les champs de coquelicots marquettent de rouge les vergers.
Ancona…e presto.. va bene, on est à l’heure, encore un jeu de piste dans les dédales  
d’un port encombré. Moins trois heures pile, stop au « check-in »…et longue attente  
sous le soleil devant « notre » ferry , l’immense Olympic-Champion d’Anek Lines.
Là-haut dans les étages de l’ogre, ou du pélican, quelques ccars apparaissent sur les ponts.
L’open-deck on connaît, mais que va t-on découvrir cette fois ?
Arrive tôt, arrive pas tôt, c’est du loto !
Les placeurs filtrent les montées en fonction des destinations. Au plus loin les Patras,
puis les Igoumenitsa, c’est nous, et les quelques rares Corfou…nous voici dans la file fébrile
de la montée au ponton supérieur. De loin il apparaît plus clair, disons moins sombre,  
que le rez-de-chaussée. Devant nous plusieurs ccars allemands…les veinards ils sont  
dans la partie très ouverte alors qu’à grands gestes le placeur nous confine entre un fourgon  
et un Hymer…la gamme quoi ! 
Tant pis on fera avec! Quelques minutes et c’est le branle bas du côté de nos prédécesseurs… l’équipe des placeurs se ligue pour les faire se déplacer, et les voici coincés entre 2 big bus !
Arrive tôt, arrive pas tôt, je vous le dis c’est du loto !
Nous voici hôtes pour quelques heures du dernier né de la flotte Anek….et quel bébé !
Un village, 1600 passagers, d’immenses parkings 1300 véhicules sur 4 étages de car-deck…
des places engazonnées de moquette bleue, des sentiers qui courent entre les cabines,
des épiceries, la chapelle, des clubs de nuit, des piscines…et perdus dans cette immensité
les rares touristes de printemps…On se plaît à imaginer les foules de l’été entassées sur  
les promenoirs, aplaties sur les rucks-sacs, lovées dans les canapés des salons de première…
On sent l’odeur du neuf submergée par les effluves des huiles de bronzage…pouah !
Il fait nuit…le bateau dort, quelques jeunes s’ébrouent à la discothèque…allez dodo !
Demain le soleil va se lever sur la côte grecque nous arrivons à 10h.
Qui a dit 10heures ?…un brouhaha nous secoue vers 5h…dans l’inconscient du sommeil, je fais des calculs…ce doit être l’escale de Corfou, encore que je ne savais pas que ce ferry là  
y faisait escale. De toutes façons sur la fiche Euromer, notre « spécialiste de la Méditerranée », l’arrivée à Igoumenitsa est bien prévue à 10h…allez, on s’accroche aux bras de Morphée ! 
Tiens, tiens, Morphée, on ne doit pas être loin de la terre grecque !
Et le brouhaha qui s’amplifie, qui monte, les portières qui claquent…les moteurs qui tournent…
je risque un œil vers le pont…c’est l’agitation dans tous les coins. Nos voisins étiquetés Igoumenitsa sont tous au volant. Allez debout là–dedans y a comme un défaut !
Je me plonge dans la fiche Euromer, dans la doc en English récupérée à l’accueil…
pour nous c’est bien 10h . Suzy émergeante de la couette se risque à mener une enquête auprès des voisins, pour apprendre que certains la veille ont été avertis que l’arrivée était programmée 
à 6h grecques…Ca y est, on commence à comprendre la compétition de vitesse que se livrent les compagnies !
Le jour se lève à peine que nous voici posés sur le port sans vie d’Igoumenitsa.
A toute chose malheur est bon, après tout on va pouvoir batifoler sur la route .

Elle en vaut la peine la route d’ailleurs dans la fraîcheur matinale. on continue !
 

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